Marennes

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Expression des élus

  • Élus appartenant à la majorité

    29 janvier 2024 (publié dans Vert & Bleu n°75)

    Des déchets qui coûtent chers

    Avec 600 000 € de charges supplémentaires en à peine trois ans, la Régie des déchets n’a malheureusement pas eu d’autres choix que d’augmenter ses tarifs pour 2024. Une augmentation qui reste toutefois modérée.

    Gérer la collecte des ordures ménagères, compétence obligatoire confiée aux intercommunalités, n’est pas un exercice aisé. Surtout lorsque vous ne maîtrisez pas les deux principaux leviers, à savoir : la production des déchets d’un côté et le coût de leur traitement en bout de chaîne.

    Or, si les coûts augmentent, comme c’est le cas de manière exponentielle ces dernières années, il faut bien les financer. Ce ne sont malheureusement pas quelques économies par-ci et par-là – bien qu’utiles – qui permettront de régler la note.

    Dans le contexte du renchérissement de la vie, cette augmentation des tarfis en est malheureusement une de plus, alors que « les salaires et les retraites, eux, n’augmentent pas », comme on l’entend souvent. Certes, mais là aussi : nous n’y sommes pour rien !

    Que dire aussi des incivilités ? Il y a les erreurs de tri qui doublent le coût de traitement des déchets incriminés. Il y a surtout la pollution à l’amiante de 3 000 tonnes de gravats par un usager malintentionné, qui vont générer des coûts de traitement faramineux, au final supportés par tous !

    La gestion de la Régie des déchets – qu’il convient de constamment optimiser et nous y travaillons – n’est pas en cause. Ni le système de la redevance incitative mis en place en 2015. D’ailleurs, malgré l’augmentation prévue en 2024, nos tarifs resteront bien inférieurs à ceux qui étaient pratiqués avant.

    Nous aurions pu augmenter les tarifs plus tôt. Mais nous avons décidé de repousser cette solution le plus longtemps possible : « ce qui est pris est pris » pourrait-on dire. Par ailleurs, toujours en pensant à l’impact sur votre pouvoir d’achat, nous avons décidé de limiter cette augmentation en 2024 à 7%, soit 15€ supplémentaires pour un foyer de deux personnes. Le budget général de la collectivité devra financer le reste.

    Nous cherchons les solutions pour réduire les coûts. Mais une chose est sûre, ne baissons pas les bras sur le tri. Scander « plus vous triez, plus vous payez » est faux, démagogique et irresponsable. Cela invite à moins trier, ce qui ne fera qu’augmenter encore plus la facture ! Faisons au contraire preuve de responsabilité et de civisme, individuellement comme collectivement.

    François SERVENT, vice-Président chargé du développement durable et de l’accueil des Gens du voyage.


    30 octobre 2023 (publié dans Vert & Bleu n°74)

    Des partenariats pour nous aider à financer nos politiques

    Afin de déployer ses projets et ses services à la population, notre Communauté de Communes va régulièrement chercher des moyens financiers auprès de l’État, de la Région Nouvelle-Aquitaine, du Département de la Charente-Maritime, ou encore de l’Union européenne, en s’appuyant sur les dispositifs qu’ils proposent.

    Ces soutiens financiers sont pour la plupart formalisés sous forme de contrats, comme le Contrat de relance et de transition écologique (CRTE) signé avec l’État. Y sont inscrites les subventions versées pour assurer la mission France services dont le financement de postes de conseillers, pour financer la requalification et la reconquête foncière dans le Parc d’activités Les Grossines, ou celles pour aider les habitants à rénover leurs logements et qui sont versées par l’Agence nationale de l’habitat soit 6 476 300 € sur 5 ans.

    D’autres dispositifs sont mobilisés sur d’autres thématiques, comme le Contrat territorial d’éducation artistique et culturelle (CTEAC) signé avec la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) – mais aussi le Département –, et qui nous permet de financer les interventions d’artistes auprès des jeunes du territoire.

    Avec le Département justement, c’est un Contrat de proximité que nous avons signé, au travers duquel nous seront accompagnés pour la réalisation d’une Maison de santé pluriprofessionnelle, la gestion des Espaces Naturels Sensibles, la gestion souple du trait de côte face à l’aléa submersion, l’adaptation des pratiques agricoles au marais de Brouage et la valorisation des produits agricoles, ou encore la réalisation d’itinéraires cyclables.

    Afin d’accompagner les habitants en matière d’orientation professionnelle, c’est avec la Région que nous avons contractualisé, ce qui nous permet de financer en partie l’Espace régional d’information de proximité (ERIP). Nous avons aussi signé avec elle un Contrat de développement et de transition îles et estuaires charentais – qui associe également nos intercommunalités voisines – pour le financement du projet de préservation et de valorisation des marais de l’estuaire de la Seudre notamment.

    La signature d’une Convention territoriale globale avec la CAF de la Charente-Maritime et d’un Contrat local de santé avec l’Agence régionale de santé, nous permet aussi de financer nos actions pour favoriser l’accès aux droits et aux soins des administrés.

    Merci donc à tous ces partenaires pour leurs contributions.

    Patrice BROUHARD, président de la Communauté de Communes du Bassin de Marennes.


    24 juillet 2023 (publié dans Vert & Bleu n°73)

    Accueillir les Gens du voyage

    La Communauté de Communes remplit ses obligations en matière d’accueil des Gens du voyage, qui se passe généralement bien sur son aire dédiée. Malheureusement, certaines installations illégales viennent ternir le tableau.

    L’aménagement, l’entretien et la gestion des aires d’accueil des Gens du voyage est une compétence obligatoire dévolue aux intercommunalités. C’est pourquoi notre collectivité – qui ne possède pas, pour le moment, de terrain de 4 ha comme demandé par la Loi – en loue un sur la Commune de Saint-Just-Luzac à l’entrée de Marennes.

    D’une superficie de 3,2 ha, il est toutefois homologué de manière dérogatoire par la préfecture de la Charente-Maritime, ce qui donne légitimité aux maires concernés à demander au préfet de prendre des arrêtés d’expulsion lorsque des installations ont lieu illégalement en dehors de celle-ci et qu’elles présentent un trouble grave à l’ordre public.

    C’est d’ailleurs ce qui a été fait en juin dernier, lorsque 300 caravanes se sont installées sur l’aérodrome. Nos obligations en tant que collectivité étant remplies, c’est à l’État que revient la responsabilité de gérer ce type de situation et de fournir les unités appropriées à l’expulsion.

    De son côté, la CdC est à la recherche active d’un terrain de 4 ha, ce qui n’est pas une chose aisée. En attendant, l’aire actuelle, régulièrement fauchée avant les grands passages de l’été, est équipée d’un accès à l’eau potable et à l’électricité, tandis que nous installons des bacs pour les déchets que nous collectons et traitons après chaque passage.

    Un médiateur, dont le poste est financé par la préfecture, le Département et les collectivités, intervient sur tout le département pour planifier les arrivées et apaiser les tensions. Dans ce cadre, les arrivées des Gens du voyage sur notre aire d’accueil se passent généralement bien, dans le dialogue et le respect. Un agent de notre collectivité est chargé de les accueillir et de facturer chaque caravane double-essieu en vertu d’un décret national, au tarif de 20 € par semaine.

    Ainsi, chaque année, essentiellement entre juin et septembre, la Communauté de Communes assure, dans de bonnes conditions, l’accueil de 500 à 800 caravanes.

    Pour ce qui est des installations illégales, nous sommes en revanche démunis, sans pouvoirs ni moyens ; nous agissons au cas par cas avec le soutien de l’État.

    François SERVENT, vice-Président chargé du développement durable et de l’accueil des Gens du voyage.


    15 mai 2023 (publié dans Vert & Bleu n°72)

    Une Communauté de Communes qui va de l’avant

    En adoptant le budget 2023, les élus de la majorité ont montré leur volonté de poursuivre le travail réalisé ces dernières années afin de dynamiser le territoire.

    Avec ses compétences en matière d’aménagement, d’économie, d’environnement, ou encore de logement, notre intercommunalité assure une mission générale de développement local.

    Elle assure aussi des missions de service public propres à notre territoire, avec notamment l’aide à domicile, des services dédiés à l’enfance et à la jeunesse, ou encore une politique d’éducation artistique et culturelle pour tous.

    C’est la conjonction de nos projets structurants et de ces services – mais aussi ceux portés par les Communes – qui doit rendre notre territoire attractif, tant pour ceux qui y vivent ou y travaillent déjà, que pour de nouveaux arrivants ou des entrepreneurs qui veulent s’installer.

    Une telle politique a un coût, et il nous a fallu faire un choix. Nous aurions pu décider de ne plus investir et de réduire nos services, mais quelle aurait été la raison d’être d’une collectivité qui décide de ne plus agir ? Nous aurions aussi pu abandonner certains projets, mais certains sont sur le point d’aboutir après plusieurs années de travail.

    C’est une autre voix qui a été choisie : celle de poursuivre nos actions en trouvant un juste équilibre entre une rationalisation des coûts, une augmentation modérée de la fiscalité, et un recours limité à l’emprunt si cela s’avérait nécessaire, donnant ainsi à notre collectivité la capacité d’agir sur les prochaines années.

    Je salue ici le travail constructif qui a été mené avec l’ensemble des Maires, qui ont su prendre leurs responsabilités et faire preuve de courage. Bien sûr, certains propriétaires et quelques grandes entreprises vont voir leur contribution augmenter, mais ils profiteront de la dynamique créée par les projets qui seront déployés et les services qui seront confortés.

    Car à travers eux, il s’agit de permettre à la population de se fixer sur le territoire en y trouvant un logement ou un emploi ; de permettre à chacun de se soigner, de bien manger et de vivre dans un environnement sain ; de permettre aux investisseurs d’investir et aux entreprises de se développer ; de permettre aux jeunes de s’épanouir et de se former ; d’aider les familles et les plus fragiles dans leur quotidien…

    C’est à tout cela que nous travaillerons collectivement ces prochaines années, dans l’intérêt de tous.

    Patrice BROUHARD, président de la Communauté de Communes du Bassin de Marennes.


    9 janvier 2023 (publié dans Vert & Bleu n°71)

    Nous adapter au réchauffement climatique

    Les effets du réchauffement climatique se font de plus en plus sentir. C’est pourquoi nous intégrons cette donne dans l’ensemble des grands projets que nous menons avec nos partenaires, afin de mieux envisager l’avenir.

    Les données de ces dernières années ne permettent pas de remettre en cause le réchauffement climatique. S’il nous faut intégrer le principe de sobriété dans nos modes de vie pour limiter notre impact négatif sur l’environnement et le climat, il nous faut aussi anticiper ses effets.

    Tous concernés
    D’autant qu’ils sont de plusieurs ordres : élévation du niveau de la mer, retrait du trait de côte, risques de submersions marines, sécheresses, diminution de la ressource en eau et dégradation de sa qualité (salinité, acidification…), notamment.

    Le réchauffement a un impact sur notre vie quotidienne, mais aussi sur les activités économiques fortement dépendantes de l’environnement (ostréiculture, élevage, cultures…), sur l’aménagement de l’espace et sur notre façon d’habiter, sur la biodiversité, ou encore sur nos paysages emblématiques.

    Développer la culture du risque
    En-dehors des espaces urbanisés à forts enjeux humains et matériels, nous proposons des solutions douces d’adaptation au risque de submersion plutôt que la construction d’ouvrages dont l’efficacité pose question.

    La réduction de la vulnérabilité des habitations par de simples travaux d’adaptation en grande partie financés par les pouvoirs publics, mais aussi la sensibilisation de la population, sont autant d’outils qui doivent faire émerger une culture du risque.

    Adapter les activités
    En la matière, nous nous appuyons sur le programme Adapto du Conservatoire du littoral, qui propose une gestion souple du trait de côte, grâce à différents scénarios d’adaptation des activités humaines fondées sur la nature. Des éventuelles relocalisations ou mutation sont à l’étude.

    Protéger plus fortement la ressource en eau, adapter les activités au déficit hydrique, entretenir nos marais qui jouent un rôle d’éponge et séquestrent le carbone, maîtriser l’urbanisation… alimentent nos préoccupations pour mieux orienter nos actions en concertation avec l’ensemble des acteurs concernés.

    En conclusion : il est illusoire d’envisager l’avenir de notre territoire sans prendre en compte les effets du changement climatique, et c’est collectivement que nous trouverons des solutions d’adaptation.

    Alain BOMPARD, vice-président chargé de la culture et de la coopération interterritoriale.


    17 octobre 2022 (publié dans Vert & Bleu n°70)

    Richard Guérit : critiquer outrageusement pour exister

    Au fil de ses tribunes dans le Vert & Bleu, Richard Guérit s’en prend systématiquement aux élus de la Communauté de Communes en recourant à l’insinuation et aux contre-vérités. Une méthode qui n’a d’autres objectifs que de se faire passer pour un opposant crédible.

    M. Guérit se présente comme le chevalier servant du pouvoir d’achat. Mais c’est lui qui s’oppose à l’établissement de tarifs dégressifs pour les familles modestes à l’école de musique ! Avec lui d’ailleurs : plus d’école de musique ! Les familles n’ont qu’à aller voir ailleurs.

    Selon lui, la baisse de 5% du montant de la redevance d’ordures ménagères en 2019 serait une « fausse baisse » puisque « compensée par une baisse du nombre de ramassages » (Vert & Bleu n°68). C’est totalement faux. Et de rajouter : « plus vous triez, plus vous payez », ce qui est également faux puisque dès 2015 vous avez économisé jusqu’à 124 € annuels selon les foyers.

    Je ne conteste pas que l’on puisse critiquer la politique de la Communauté de Communes (CdC), mais sa caricature de plus en plus grossière de l’élu qui prend l’argent des contribuables est indigne. Vos impôts permettent de financer des politiques publiques et des services dont vous bénéficiez : aides à l’habitat, maison de services au public, action sociale, accompagnement des familles et des jeunes, action culturelle et sportive, accueil d’entreprises créatrices d’emplois…

    Ces services, mis bout à bout, font que notre territoire est attractif, sinon vivable pour ses habitants, ce qui est d’autant plus nécessaire au moment où nous sommes touchés par une nouvelle augmentation du coût de la vie dont nous regrettons les effets sur le pouvoir d’achat. M. Guérit s’oppose. Mais qu’est-ce qu’il propose ?

    Il laisse insidieusement planer le doute sur les intentions des élus qui siègent à la CdC. Son absence à 10 conseils communautaires sur 22 depuis le début du mandat – soit 45% d’absentéisme – et aux 2/3 des commissions Développement économique, explique peut-être son ignorance des sujets, à moins que sa stratégie de dénigrement systématique des élus, et de Mickaël Vallet en particulier, ne relève tout simplement du pur calcul politique.

    « Dénigrer, encore dénigrer, il en restera toujours quelque chose » est une façon de faire qui n’honore pas son auteur ni ne respecte ses lecteurs. Elle n’a d’autres buts que de servir ses intérêts électoralistes. Mais ça ne fait pas une politique.

    Patrice BROUHARD, président de la Communauté de Communes du Bassin de Marennes.


    4 juillet 2022 (publié dans Vert & Bleu n°69)

    Un tourisme patrimonial et responsable pour valoriser notre territoire

    Alors que la crise du Covid a un temps fragilisé le secteur, le tourisme semble repartir de plus bel. C’est une bonne nouvelle pour le Bassin de Marennes, qui souhaite titrer son épingle du jeu en s’appuyant sur ses richesses patrimoniales, naturelles et paysagères.

    Source de revenus et d’emplois, le tourisme est un secteur d’activité qui fait l’objet de notre attention. Ainsi, la Communauté de Communes (CdC), compétente en la matière, travaille de concert avec l’Office de Tourisme de l’Île d’Oléron et du Bassin de Marennes pour accueillir dans les meilleures conditions nos visiteurs : montée en qualité des hébergeurs touristiques, modernisation des bureaux d’information touristique, labellisation de l’Office de Tourisme (Catégorie 1, Qualité Tourisme, Famille Plus, Tourisme et Handicap…) par exemple.

    Nous avons aussi fait le choix, depuis plusieurs années, de nous appuyer sur les atouts patrimoniaux de notre territoire pour proposer un tourisme de nature et de découvertes, en complément du tourisme balnéaire largement pratiqué chez nos voisins royannais et oléronnais.

    Nous avons notamment investi dans « Les chemins de la Seudre », réseau de pistes cyclables qui permet de découvrir les marais de ce site Natura 2000, et réhabilité le Moulin des Loges qui est désormais un site patrimonial majeur de la Seudre.

    Du côté du marais de Brouage, lui aussi site Natura 2000 et connu pour sa citadelle classée parmi « Les Plus Beaux Villages de France », nous avons engagé une Opération Grand Site qui doit nous permettre de mieux valoriser cette zone humide remarquable, sa biodiversité, son patrimoine et ses paysages, auprès de visiteurs de plus en plus en quête de quiétude loin de l’agitation du littoral.

    Des études vélo et culture en cours, et de futures études de fréquentation et paysagères, vont nous permettre de nous doter d’outils et d’aménagements dédiés à une offre touristique de qualité, axée sur ce qui fait l’identité et la particularité du marais de Brouage, notamment ses paysages et ses activités traditionnelles comme le pastoralisme ou l’ostréiculture.

    C’est donc un tourisme durable et responsable que nous souhaitons promouvoir, afin de proposer à nos visiteurs de vivre des expériences uniques, de se ressourcer chez nous, dans le respect et la compréhension des lieux ainsi visités.

    Guy PROTEAU, vice-président chargé du tourisme et du patrimoine


     

    28 février 2022 (publié dans Vert & Bleu n°68)

    Enfance : des moyens mobilisés pour un accueil de qualité

    Depuis de nombreuses années, la Communauté de Communes et le Centre Intercommunal d’Action Sociale (CIAS) ont la volonté de mettre en place les meilleures conditions d’accueil possibles pour les familles du territoire et leurs enfants. Cela se traduit notamment par la montée en compétence de nos équipes et l’instauration d’une nouvelle grille tarifaire pour les centres de loisirs.

    Avec l’augmentation constante du nombre d’enfants accueillis chaque année – +70 % entre 2014 et 2021 – et la nécessité de répondre aux normes d’encadrement et de fonctionnement des centres de loisirs imposées par la réglementation, nous avons augmenté le nombre de personnel : animateurs, agents techniques…

    Nous avons également ouvert la structure « Les petits gamins » au Gua, accessible toute l’année au même titre que « Le Château des enfants » à Marennes-Plage. Une annexe de ce dernier a également dû être créée pendant les vacances scolaires pour les 3-5 ans dans les locaux de l’école maternelle de Marennes.

    Professionnalisation du service
    Par ailleurs, dans la perspective d’améliorer le service et de garantir un encadrement et des animations de qualité, le CIAS a renforcé depuis quatre années sa politique de professionnalisation des équipes, de pérennisation les contrats, de structuration des services et de cherche de financements complémentaires.

    Ainsi, nos centres de loisirs proposent bien plus qu’un simple mode de garde : ce sont des espaces éducatifs où sont organisées des activités, des sorties et des séjours, encadrés par des équipes qualifiées.

    Nouvelle grille tarifaire
    Malgré l’augmentation des charges de fonctionnement, le tarif pour une journée d’accueil d’un enfant n’a pratiquement pas augmenté depuis 2004. C’est pourquoi une réflexion a été menée pour ajuster au mieux ces tarifs à la réalité du service, tout en prenant en compte la situation des familles.

    Cette modification des tarifs a été menée de façon raisonnée, notamment en limitant leur impact sur la plupart des familles. Les plages soumises aux quotients familiaux ont été élargies et nous avons mis un point d’honneur à maintenir des tarifs inférieurs à ceux pratiqués dans d’autres structures comparables du département.

    Nous comptons sur la compréhension des familles et les remercions pour la confiance qu’elles accordent à nos équipes.

    Mariane LUQUÉ, vice-présidente chargée des affaires sociales.


     

    22 novembre 2021 (publié dans Vert & Bleu n°67)

    Une réflexion sur l’avenir de notre territoire

    Les maires du Bassin de Marennes ont décidé d’engager une réflexion sur la meilleure organisation territoriale possible, pour continuer à proposer des services de qualité aux habitants et à mener des projets structurants pour notre territoire. Cela ne présage pas des choix qui seront faits. Il semble juste de notre responsabilité de nous questionner pour mieux nous organiser, comme d’autres l’ont fait en leur temps.

    Avant la Communauté de Communes, il y avait les syndicats de Communes qui permettaient à celles-ci de mutualiser certaines compétences : le SIVOM du Pays Royannais (assainissement) dont faisaient partie les six communes du Bassin de Marennes, ou encore le SIVOM du canton de Marennes (collège, salle omnisports, déchets/déchèteries), qui s’est transformé en Communauté de Communes (CdC) en 1997.

    Au fil du temps, cette dernière a pris de plus en plus de compétences, soit par choix de ses Communes membres, soit par obligation imposée par la loi. Ainsi, en 1997, la CdC exerçait six compétences. Aujourd’hui elle en exerce dix-huit, avec les implications que cela comporte en matière de finances, de ressources humaines et de responsabilités.

    Suite au départ, en octobre dernier, de deux de nos agents du service urbanisme vers la Communauté d’Agglomération Rochefort Océan (CARO) [lire p.6 du Vert & Bleu n°67], nous avons décidé d’instaurer avec celle-ci une coopération en la matière, afin d’optimiser nos moyens. Cet évènement a naturellement déclenché une réflexion sur l’organisation de notre collectivité, qui mène déjà de nombreux projets en partenariat avec les intercommunalités voisines.

    C’est pourquoi nous avons demandé à Territoires Conseils de nous accompagner dans cette réflexion en nous présentant les différents scénarios possibles d’évolution de notre intercommunalité, leurs impacts notamment financiers et fiscaux, et les points de vigilance sur l’avenir des compétences que nous exerçons actuellement.

    À ce jour, aucune décision n’est donc prise. Nous poursuivons nos missions de service public et les nombreux projets dont nous sommes fiers et qui font la force de notre collectivité. Mais une chose est sûre : les intercommunalités sont des outils au service des habitants, et ce qui compte pour nous, quel que soit l’outil, c’est bien le service rendu. Il en va de notre responsabilité d’élu.

    Patrice BROUHARD, président de la Communauté de Communes du Bassin de Marennes.


     

    5 juillet 2021 (publié dans Vert & Bleu n°66)

    Rester attentifs à la situation de nos entreprises

    Si notre territoire ne possède pas d’industries ou de grandes entreprises, il est toutefois maillé d’un tissu de nombreuses PME – essentiellement commerciales et artisanales – qui animent la vie locale et jouent un rôle important dans notre quotidien, en apportant les emplois et les services dont nous avons besoin.

    C’est pourquoi la Communauté de Communes, qui est compétente en matière de développement économique, est attentive à leur situation, d’autant que certaines ont été fragilisées par la crise sanitaire liée au Coronavirus.

    Il est bien sûr encore difficile de tirer le bilan économique de cette pandémie, dont nous ne sommes pas encore sortis. Certaines entreprises ont réussi à s’adapter, notamment en investissant le champ numérique pour se faire connaître et informer leur clientèle. La création, sur le site internet de la CdC, d’un annuaire des entreprises et la création de pages Facebook pour les commerçants, allaient dans ce sens.

    Au moment où la saison touristique bat son plein, nous pouvons nous satisfaire de voir les professionnels du secteur et les entreprises de la restauration relancer leur activité. La qualité de notre environnement, de nos paysages et la richesse de notre patrimoine restent des atouts qu’il nous faudra continuer de préserver et de promouvoir dans l’avenir. C’est d’ailleurs le sens de nos projets d’Opération Grand Site sur le marais de Brouage, et de Parc Naturel Régional du littoral charentais.

    En matière strictement économique, la CdC reste un opérateur de terrain pour les entreprises à la recherche d’informations, de conseils et d’accompagnements. Nous cherchons à promouvoir le territoire pour attirer de nouvelles activités, nous recherchons des solutions – en lien avec les mairies – en matière de foncier ou de locaux commerciaux, et nous aménageons des parcs d’activités économiques afin de permettre à des entreprises de trouver des conditions favorables à leur développement ; nos investissements étant compensés à terme par la vente des terrains.

    La dynamisation des centre-bourgs, le soutien à l’élevage et la promotion des circuits-courts, font également partie de nos engagements, dont nous espérons récolter les fruits à plus ou moins long terme.

    Joël PAPINEAU, vice-président chargé du développement économique


     

    1er mars 2021 (publié dans Vert & Bleu n°65)

    Opération Grand Site et Parc Naturel Régional : deux ambitions pour notre territoire

    La Communauté de Communes est actuellement engagée dans deux importants projets d’avenir, à savoir celui de lancer une Opération Grand Site (OGS) sur le marais de Brouage, et celui de créer un Parc Naturel Régional (PNR) sur le littoral charentais. Ces projets ne se font pas concurrence, bien au contraire.

    Notre collectivité n’est d’ailleurs pas la seule à s’être engagée concomitamment dans ces deux démarches. Il y a également la CdA Rochefort Océan avec qui nous animons depuis 2016 le Grand projet du marais de Brouage, et avons lancé en 2018 l’étude d’opportunité quant à la création du PNR. Un troisième partenaire sur ce projet-ci est la CdA Royan Atlantique, avec qui nos territoires partagent des enjeux communs en matière d’aménagement et de développement, tout comme des collectivités voisines qui pourraient rejoindre la démarche.

    Des projets distincts
    OGS et PNR sont deux dispositifs de préservation et de valorisation qui permettent à un territoire d’accéder à une notoriété nationale. Ils diffèrent toutefois sur plusieurs points.

    Le projet d’OGS porte sur un périmètre limité, celui du site classé du marais de Brouage. Fondée sur une approche paysagère, une OGS permettrait de mettre en place un programme d’aménagement, de gestion et de valorisation patrimoniale qui respecte l’esprit des lieux, afin d’obtenir – à terme – le label Grand Site de France.

    Le projet de PNR est quant à lui un projet de territoire plus vaste, qui s’inscrit dans un temps plus long, et qui vise à coordonner des actions de préservation mais aussi de développement économique, social et culturel. Son champ d’action est donc plus large.

    Ces deux dispositifs sont – pour les élus mais aussi pour les acteurs socio-économiques – des leviers de développement local, de mutualisation, et de financement de projets par l’État et les collectivités. Loin de se concurrencer, ils se complètent, et il n’est pas rare de voir des Grands Sites de France exister au sein de Parcs naturels Régionaux.

    L’obtention du label Grand Site de France prend en moyenne 6 à 8 ans ; la création d’un PNR, entre 10 et 12 ans.

    Dans les prochaines semaines, nous soumettront donc à l’État notre note argumentaire pour le lancement d’une OGS, et à la Région Nouvelle-Aquitaine notre étude d’opportunité pour la création d’un PNR, avec l’espoir de voir ces projets aboutir.

    Patrice BROUHARD, président de la Communauté de Communes du Bassin de Marennes.

  • Élus n'appartenant pas à la majorité

    29 janvier 2024 (publié dans Vert & Bleu n°75)

    Des impôts, encore des impôts, toujours des impôts

    Le feuilleton des augmentations d’impôt continue. Après une hausse de 15% en 2022, la redevance déchets connaîtra une nouvelle augmentation de 7% cette année, suivie d’une autre augmentation en 2025.

    J’entends les arguments avancés par les élus de la majorité tels que l’augmentation régulière des coûts de fonctionnement, l’envolée progressive de la Taxe générale sur les activités polluantes, la hausse du coût de traitement des déchets verts. Mais cette tendance fiscale suscite des inquiétudes et même des incompréhensions parmi de nombreux résidents, surtout en cette période économiquement difficile pour vous. Pourtant, ils vous ont fait croire qu’avec la redevance incitative, vous paieriez moins. Pour vous aussi tout augmente mais vous adaptez vos revenus en fonction de ces augmentations.

    Quant aux solutions recherchées, un cabinet d’étude a été retenu suite à un appel d’offres de la communauté de communes pour plancher sur le sujet et il est notamment question de réduire le passage des camions.

    Non seulement l’actuelle majorité vous impose des impôts croissants, mais elle refuse également de reconnaître sa responsabilité évidente dans cette situation. Il est crucial de rappeler que Monsieur SERVENT lui-même a admis que la baisse des taxes en 2015 voulue par Mickaël VALLET (président de la CDC de 2014 à 2020), avait été la pire des erreurs. Aussi, se défausser sur un cabinet d’audit externe est non seulement peu glorieux mais aussi coûteux.

    C’est désormais un classique de la gestion des socialistes : d’abord des erreurs, puis des dysfonctionnements majeurs constatés, suivi d’un mandat à un cabinet préconisant des solutions douloureuses, et enfin une augmentation des impôts et une réduction des services publics.

    Gouverner, c’est prévoir. Cependant, la direction actuelle de la CDC persiste dans les errements passés, incapable de se projeter au-delà du court-terme.

    Je refuse que la CDC compromette votre pouvoir d’achat en augmentant continuellement les impôts et les taxes. Au contraire, elle devrait faire preuve de responsabilité en réduisant les dépenses inutiles et en repensant ses projets coûteux. La gestion communautaire doit adopter une perspective d’avenir à long terme, en offrant une fiscalité modérée pour attirer de nouveaux habitants. Il est temps que la majorité socialiste adopte une approche plus visionnaire.

    Aussi, je vous présente mes vœux les plus sincères pour 2024.

    Richard GUÉRIT, élu d’opposition (RN)


    30 octobre 2023 (publié dans Vert & Bleu n°74)

    Toujours plus d’impôts pour compenser une gestion financière catastrophique !

    La Communauté de Communes du Bassin de Marennes (CdC) traverse depuis de nombreuses années une crise financière qui menace son existence. La raison porte un nom : Mickaël Vallet. De 2014 à 2020, sous sa présidence, notre communauté de communes a dépensé sans compter et sans la moindre prudence. Le résultat est sans appel : par sa gestion, Mickaël Vallet a vidé les caisses et mis nos finances gravement dans le rouge.

    Le manque de sérieux dont il a fait preuve dans la gestion des deniers publics a de quoi nous scandaliser à plus d’un titre. Connaissez-vous une seule entreprise ou un seul ménage qui puisse se permettre de vivre au-dessus de ses moyens pendant près de 6 ans, comme cela a été le cas pour notre communauté de communes sous sa présidence ? Évidemment, la réponse est non car la réalité vous rattrape toujours et vous impose un principe simple : adapter vos dépenses en fonction de ce que vous gagnez. Lui, a fait tout l’inverse : peu importe les recettes de la collectivité, il fallait dépenser toujours plus, toujours trop !

    Voilà désormais que la CdC est à la croisée des chemins et que ses successeurs ont la lourde tâche d’essayer de sauver les meubles en répondant à une équation complexe : faut-il tout arrêter et dissoudre la communauté de communes ? Faut-il se maintenir en réduisant drastiquement les dépenses pour faire repasser sa trésorerie dans le vert ? Ou, au contraire, faut-il maintenir les investissements et donc chercher désespérément un moyen de les financer ?

    Évidemment, Monsieur le Président Patrice BROUHARD et les Maires de la communauté de communes ont choisi cette dernière option. Tout aussi évidemment, ils ont trouvé un moyen très simple de financer les futurs projets tout en remettant à flots les finances de la communauté de communes : vous et, surtout, votre portefeuille ! C’est ainsi que les résidences secondaires seront désormais lourdement taxées et que tous les propriétaires du Bassin de Marennes devront désormais s’acquitter d’une taxe sur le foncier bâti, dont le taux risque de s’alourdir dans les prochaines années.

    Désormais, quand vous paierez vos impôts locaux, vous saurez qui « remercier ». Pour ma part, je n’accepterai jamais que les contribuables servent de tiroir-caisse pour rattraper la mauvaise gestion d’élus irresponsables.

    Richard GUÉRIT, élu d’opposition (RN)


    24 juillet 2023 (publié dans Vert & Bleu n°73)

    Quand l’amateurisme pousse à l’illégalité.

    Parfois, il serait bon que le Président de notre communauté de communes écoute un peu plus les conseils de son seul élu d’opposition au lieu de s’enfermer dans un sectarisme et une attitude hautaine. Cela lui éviterait de se faire rappeler à l’ordre par le Sous-Préfet et lui permettrait de garder un peu de crédibilité.

    Vous devez probablement vous demandez pourquoi j’écris cela. Pour le comprendre, un petit retour en arrière s’impose !

    Tout part d’une délibération présentée lors du conseil communautaire du 8 février dernier. Monsieur le Président nous proposait ainsi de rembourser les frais de déplacement, dont des nuitées d’hôtel et de restauration, d’un vice-président communautaire marennais pour assister à un colloque à Saint-Malo.

    Sur le principe, pourquoi pas ! Quand un élu se déplace dans le cadre de son mandat pour représenter notre collectivité, il est tout à fait admissible qu’il se fasse rembourser ses frais, dès lors qu’ils demeurent modestes. C’est d’ailleurs pourquoi ceci est totalement autorisé par la Loi.

    Cependant, la Loi ne nous impose pas de rembourser, avec le fruit de vos impôts, tout et n’importe quoi. En l’espèce, ce déplacement présentait plusieurs irrégularités, notamment des frais d’hôtel bien plus élevés que ce qu’il nous est autorisé de rembourser. Cette affaire commençait décidément très mal. Pire, on nous a demandé de rembourser le déplacement de ce vice-président…sans jamais nous avoir fait voter préalablement son déplacement pour l’autoriser à l’effectuer au nom de notre collectivité comme l’impose justement la Loi !

    Or, refusant cette manière de mettre les élus devant le fait accompli, j’ai eu le malheur de dénoncer ces violations manifestes de la Loi par la majorité de la communauté de communes. Évidemment, le Président et une grande partie des élus présents m’ont accusé de vouloir polémiquer et de raconter n’importe quoi ! Ces remboursements ont donc été votés à l’unanimité, moins une voix : la mienne.

    Manque de chance pour eux, je considère que les élus doivent être exemplaires et respecter scrupuleusement la législation. J’ai donc saisi le Sous-Préfet pour annuler cette délibération… Ce qu’il a fait en me donnant raison sur toute la ligne contre l’ensemble des Maires et élus qui composent la communauté de communes. Ils ont donc dû retirer cette délibération. La prochaine fois, ils réfléchiront à deux fois avant de faire n’importe quoi…

    Richard GUÉRIT, élu d’opposition (RN)


    15 mai 2023 (publié dans Vert & Bleu n°72)

    Pas de polémique, mais la volonté de faire respecter lois et procédures

    Quelle que soit la collectivité territoriale dans laquelle un élu exerce son mandat, sa principale fonction consiste toujours à œuvrer dans l’intérêt général de ses concitoyens et dans le total respect des lois et règlements qui régissent les institutions. Il ne peut y avoir de réelle démocratie sans l’application stricte des textes qui en organisent le fonctionnement. Depuis que je suis élu au conseil municipal de Marennes-Hiers-Brouage ainsi qu’à la Communauté de Communes du Bassin de Marennes, l’action que je mène va dans le sens de la stricte observance des procédures, des lois et des règlements en vigueur ; qu’il s’agisse du vote d’un budget ou plus simplement du remboursement de notes de frais.

    Et ce souci qui est le mien de questionner, comprendre et contrôler, ne saurait être apparenté à une recherche de polémiques comme le prétendent certains dans des écrits partisans et volontairement diffamants (cf. Le Littoral du 10 février 2023)

    Alors oui, lors du conseil communautaire du 8 février dernier, j’ai encore questionné ; concernant cette fois les notes de frais d’un vice-président de la CDC en déplacement à Saint-Malo du 30 novembre au 1er décembre 2022. Oui, j’ai interrogé sur la délibération donnant mandat spécial à cet élu avec un budget prévisionnel de 640 euros de frais alors que le déplacement a été effectué presque 3 mois plus tôt.

    Oui, j’ai rappelé que le mandat spécial doit faire l’objet d’une délibération préalable. Que cette délibération ne peut donc qu’être antérieure à l’exécution de ce mandat. Le Conseil d’État a d’ailleurs rappelé que la délibération confiant un mandat spécial à un élu devait strictement respecter le principe de non rétroactivité. Et oui j’ai été obligé de rappeler au Président qu’une délibération aurait dû être votée en début de mandat afin de fixer les modalités de remboursement de tous déplacements.

    Mon questionnement ne consistait pas à remettre en cause le bien-fondé de ce déplacement à Saint-Malo ; il ne cherchait nullement à contester le montant des sommes engagées. Il s’agissait seulement de demander l’application des textes réglementaires et légaux et c’est totalement le droit et le devoir d’un élu. C’est aussi une question de principe et de respect. Le respect, une valeur trop souvent absente de certains débats et c’est bien aux mépris des textes règlementaires et législatifs en vigueur que la majorité a voté cette délibération.

    Richard GUÉRIT, élu d’opposition (RN)


    9 janvier 2023 (publié dans Vert & Bleu n°71)

    Monsieur le Président, au lieu de m’attaquer, travaillez enfin pour notre territoire !

    Lors du dernier numéro de notre magazine communautaire, Monsieur le Président a décidé de consacrer un article entier pour tenter de me décrédibiliser. Je le remercie de m’accorder tant d’attention. En cela, il reconnait que je suis sa seule et unique opposition.

    Cependant, cela ne l’autorise pas à raconter n’importe quoi. Contrairement à ce qu’il affirme, je ne passe pas mon temps à « dénigrer » tous les projets menés sur notre territoire. Pour preuve, j’ai voté en faveur de 72% des délibérations proposées en conseil communautaire !

    S’il souhaite s’attaquer à mon bilan, qu’il le fasse sur de vraies prises de position de ma part. À ce titre, je note qu’il a prétendu que je suis contre l’école de musique et les tarifs dégressifs pour les familles les plus modestes. Il ferait mieux de suivre avec plus d’assiduité les débats qu’il est censé diriger au sein du conseil communautaire : je n’ai jamais voté la moindre fois contre une disposition en faveur du dynamisme d’une école à laquelle je suis très attaché.

    Contrairement à ce qu’il affirme, je suis, tout simplement, un élu d’opposition constructif qui a l’intérêt des habitants pour seule boussole. Je vote pour ce qui va dans le bon sens, propose des améliorations quand un projet est perfectible et m’oppose quand cela va contre vos intérêts et ceux du territoire.

    En cela, je maintiens que notre communauté de communes est très mal gérée. S’il estime que critiquer sa gestion serait insultant, je considère, de mon côté, qu’il est de mon devoir de défendre la bonne utilisation de vos impôts et d’être un lanceur d’alerte sur les graves dérives financières de notre communauté de communes.

    Je maintiens également que la réforme de la collecte des ordures ménagères n’a conduit qu’à une diminution déguisée de votre facture. Rappelons que lorsque la CdC a décidé de baisser de 5% la redevance sur la part fixe de votre facture, il a aussi baissé le nombre de levées forfaitaires passant de 12 à 8, vous obligeant à mettre la main à la poche dès la 9ème levée. À qui, Monsieur le Président, va-t-il faire croire que cette réforme a baissé le montant de votre facture ? Bien évidemment, ni à vous, ni à moi.

    Même si je comprends que Monsieur le Président soit dans une situation délicate au regard de son faible bilan, je lui conseille vivement de se ressaisir.

    Enfin, puisque les fêtes de fin d’année viennent de s’achever, je vous souhaite une excellente année 2023.

    Richard GUÉRIT, élu d’opposition (RN)


    17 octobre 2022 (publié dans Vert & Bleu n°70)

    L’inflation ne va pas arranger la situation financière de la CdC

    Depuis le début du mandat, j’ai alerté à plusieurs reprises sur la situation financière fragile de la communauté de communes du bassin de Marennes. Ces difficultés ne sont évidemment pas tombées du ciel. Elles sont les conséquences directes des choix politiques de Mickaël VALLET, ancien Président de la communauté de communes (CdC), qui a dilapidé l’argent du contribuable dans des dépenses fastidieuses et très loin d’être prioritaires pour notre territoire. Malheureusement, nous nous apprêtons à payer le prix de cette gestion calamiteuse dans les prochaines semaines.

    En effet, l’inflation actuelle et les mesures gouvernementales pour y répondre ne touchent pas seulement les particuliers et les entreprises, elles ont également un très fort impact sur les dépenses des collectivités territoriales. La CdC va, par exemple, voir, elle aussi, sa facture énergétique exploser. Elle va également devoir faire face à la revalorisation du point d’indice pour les fonctionnaires. C’est une bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat des agents, mais, sans compensation financière par l’Etat, c’est la masse salariale de la communauté de communes qui va exploser.

    Cette hausse des dépenses contraintes pour maintenir le fonctionnement des services de la CdC va avoir des conséquences prévisibles : des investissements utiles reportés, des aides aux acteurs du territoire, notamment les entreprises et associations, en baisse par manque de moyens alors que les besoins seront plus importants et, enfin, des hausses d’impôts et taxes pour financer ces nouvelles dépenses alors que votre pouvoir d’achat est au plus bas.

    Évidemment, reprocher à Patrice BROUHARD, Président actuel de notre CdC, le contexte national très difficile serait malhonnête. En revanche, c’est bien parce que Mickaël VALLET a dépensé n’importe comment et sans compter pendant des années que nous risquons de ne pas avoir les capacités financières d’affronter cette crise sans pénaliser nos concitoyens. Diriger une collectivité implique de savoir faire preuve de prudence dans les dépenses quand tout va bien pour, justement, avoir les reins suffisamment solides quand tout va mal. Patrice BROUHARD, dans la lignée de la politique de Mickaël VALLET, a échoué dans cette mission et nous offre une nouvelle version de la Fable de la Cigale et de la Fourmi dont on se serait bien passé : « La CdC ayant dépensé toute l’année se trouva fort dépourvue quand la crise fut venue » !

    Richard GUÉRIT, élu d’opposition (RN)


    4 juillet 2022 (publié dans Vert & Bleu n°69)

    Avec la Communauté de Communes du Bassin de Marennes, c’est toujours le contribuable qui trinque !

    Dans mes deux précédentes tribunes, j’ai déjà dénoncé la gestion calamiteuse des deniers publics par la Communauté de communes et ses conséquences sur le contribuable… J’ai une mauvaise nouvelle : cela continue !

    Après avoir augmenté la taxe sur les ordures ménagères de 15%, voilà que la majorité a créé un taux intercommunal de la taxe foncière sur le bâti qui s’ajoute à celle, déjà particulièrement élevée, imposée par les communes. Une décision particulièrement scandaleuse à l’égard de nos administrés au regard du contexte d’inflation et des difficultés de nombre d’entre eux à boucler leurs fins de mois ou à payer leur plein d’essence. Alors que le pouvoir d’achat de chacun est en forte baisse, les élus de la majorité devraient avoir la décence de ne pas en rajouter !

    Au fond, la Communauté de Communes veut faire payer aux administrés la facture de ses erreurs de gestion ô combien nombreuses. Plutôt que de faire leur autocritique et d’accepter de réduire les dépenses inutiles – ce que je propose depuis le début de mon mandat – ils préfèrent augmenter les impôts.

    Le 6 avril dernier, le Président de la CdC a indiqué que « des recherches d’économies sont en cours, notamment au niveau de la régie des déchets ». Que de temps perdu.

    Surtout, il faut mettre un terme à l’obésité de notre Communauté de Communes qui veut intervenir sur tout – et principalement sur n’importe quoi – pour qu’elle se concentre sur ses compétences obligatoires. Par exemple, des élus et membres de l’Office de tourisme ont accompagné 10 jeunes du territoire en voyage… au Canada ! Si le voyage de ces jeunes est légitime, que peuvent bien aller y faire des élus et agents à nos frais ? Quelle indécence !

    Pour comparaison, je tiens à rappeler que la Communauté de Communes Rochefort Océan intervient dans bien moins de domaines, laissant le reste aux Communes, et présente une gestion financière bien plus saine. L’enjeu est clair : avoir de la visibilité sur notre avenir et éviter une dissolution de notre Communauté de Communes et une partition de notre territoire entre la CARO et la CARA.

    Au moment où j’écris ces lignes, j’apprends avec tristesse le décès de Joël BARREAU, Directeur Général des Services de la Communauté de Communes. Je tiens à présenter à sa famille et à ses proches, toutes mes condoléances. Il a dirigé les services de la CdC depuis sa création avec beaucoup de compétences.

    Richard GUÉRIT, élu d’opposition (RN)


    28 février 2022 (publié dans Vert & Bleu n°68)

    Ce que je dénonce depuis bien longtemps est en train de se révéler à tous : la gestion financière menée depuis longtemps par la majorité de la Communauté de communes du Bassin de Marennes nous conduit droit dans le mur.

    Il est désormais urgent de prendre des mesures d’économies, tant sur le court terme que le long terme, pour repartir du bon pied.

    Je me suis toujours défini comme un élu d’opposition constructif : ferme sur mes valeurs, dont la bonne gestion des deniers publics et le respect du contribuable, mais prêt à m’associer à la majorité dès que des mesures allant dans le bon sens me sont proposées.

    Je veux ainsi prendre toute ma part dans la construction d’un avenir pérenne pour notre Communauté de Communes. Une vision à long terme est indispensable et doit impliquer l’ensemble des élus siégeant dans cet organisme avec pour seul objectif, la défense des intérêts des de tous les administrés des communes membres. C’est une question grave et déterminante pour l’avenir du territoire.

    Nous devons donc rapidement engager des débats sur ce sujet crucial. Je n’accepterai pas de décision sans qu’il y ait consensus de l’ensemble des élus qui composent notre Communauté de Communes. C’est une question de démocratie locale et de respect pour tous ceux qui participent par l’impôt au développement de notre territoire.

    Une chose est certaine : les décisions qui seront prises ne doivent pas consister à s’attaquer à votre pouvoir d’achat. Je refuse que vous soyez les vaches-à-lait de la mauvaise gestion de la Communauté de Communes.

    A ce titre, je condamne avec la plus grande fermeté l’augmentation de 15% pour l’année 2022 du tarif de la taxe de prélèvement sur les ordures ménagères. Rappelons qu’en 2019 – à quelques mois des élections municipales – Mickaël Vallet (alors Président de la Communauté de Communes) avait mis en place une fausse baisse de 5% de cette taxe compensée par une baisse du nombre de ramassages.

    Maintenant, nous en payons la facture !  Ce matraquage fiscal est particulièrement injuste alors que vous ne cessez de faire des efforts pour réduire votre production de déchets : plus vous triez, plus vous payez ! Il est temps de revenir à une véritable incitation et de vous rendre votre argent !

    Richard GUÉRIT, élu d’opposition (RN)


    22 novembre 2021 (publié dans Vert & Bleu n°67)

    Les difficultés financières de la Communauté des communes du Bassin de Marennes (CdC) évoquées dans le journal « Le Littoral » du 08 octobre dernier, s’inscrivent dans la continuité de la mauvaise gestion de son ancien président.

    Après avoir pointé du doigt le coût des réalisations du dojo et de la piste d’athlétisme à Marennes, omettant volontairement de parler de la zone artisanale et commerciale du Gua, le nouveau président de la CdC parle du travail mené sur la francophonie, l’un des dossiers chers à Mickaël Vallet, alors qu’il fallait le gérer à l’échelle du territoire et surtout en fonction des moyens dont la CdC disposent.

    L’autre dossier concerne la Maison des initiatives et des services (MIS) maintenant à la seule charge de la CdC. Pourtant, il semblerait qu’en son temps, Alain Monbeig aurait alerté Mickaël Vallet en conseil municipal au sujet de l’ampleur du projet de la MIS (au moins 1400 m² habitable pour y installer les services du Pays Marennes Oléron), en lui indiquant que « le pays Marennes Oléron serait la première strate à disparaître ». Le maire lui aurait alors répondu en riant « ce n’est certainement pas demain la veille ». Aujourd’hui c’est fait et nous devons encore constater son manque d’anticipation.

    Quant aux montées en compétences des services, là encore, rien n’obligeait la CdC à se précipiter pour prendre un maximum de compétences ; elle aurait pu s’en tenir au strict minimum imposé par la Loi (CGCT art. L.5214-16).

    Sur le ramassage des ordures ménagères, la régie intercommunale est-elle la solution la plus avantageuse avec l’achat de camion et leur entretien ainsi que la gestion des agents recrutés ? Rien n’est moins sûr.

    Et de surcroît, la CdC vient de prendre la gestion de l’école de musique et madame Claude Balloteau, Maire de Marennes-Hiers-Brouage, si généreuse avec l’argent public s’est empressée de proposer des tarifs préférentiels en fonction du quotient familial.

    Décidément, Mickaël Vallet laisse bien des problèmes en suspens que nous découvrons peu à peu. Quoi qu’il en soit, à vouloir voir trop grand, on s’aperçoit du résultat et c’est ce qui risque d’arriver à ceux qui d’aventure aurait l’ambition de créer une commune nouvelle incluant toutes les municipalités de la communauté de communes du bassin de Marennes.

    Richard GUÉRIT, élu d’opposition (RN)


    5 juillet 2021 (publié dans Vert & Bleu n°66)

    Au vu du compte administratif 2020, les finances de la Communauté de Communes sont en souffrance. Quelle surprise ! Nous pensions au contraire que la gestion depuis quelques années était d’une rigueur irréprochable et aurait pu permettre un développement en rapport avec les objectifs préalablement fixés.

    En fait il n’en est rien. On apprend par le biais du journal local « Le Littoral », que la faute en incomberait à la construction du Dojo à Marennes ainsi que la réalisation de la piste d’athlétisme. Mais curieusement rien sur les dépenses liées à la zone artisanale et commerciale de la commune du Gua. Rien non plus sur les tractations en vue du réaménagement de la zone des Grossines à Marennes. Dans quel but ? Pourquoi tant d’empressement pour cette zone ? Nous sommes en droit de nous interroger.

    Autre facteur incriminé, le budget de fonctionnement serait trop important. Là aussi, la Communauté de Commune du Bassin de Marennes est une strate d’à peine 15 000 habitants. Mais alors les dépenses devraient être adapté aux recettes et ce n’est pas le cas. Le nouveau Président hérite donc d’une situation financière à laquelle, tout comme nous, il ne s’attendait certainement pas.

    Je resterai donc très vigilent sur la pertinence des recrutements attendus et sur les priorités accordées aux investissements.

    Richard GUÉRIT, élu d’opposition (RN)


    1er mars 2021 (publié dans Vert & Bleu n°65)

    Pour inaugurer cette nouvelle rubrique « Expression libre », je voudrais tout d’abord souhaiter à tous les habitants de la communauté des communes du Bassin de Marennes, une bien meilleure année 2021 que celle que nous avons passée. Mes pensées se tournent avant tout en direction des soignants et de tous ceux qui sont directement en contact avec la pandémie. Je ne puis également oublier les associations qui se sont mobilisées pour venir en aide aux plus fragiles ; les commerçants, cafetiers et restaurateurs qui ont subi ou subissent encore les conséquences de fermetures parfois difficiles à comprendre.

    Je voudrais aussi remercier la communauté des communes et les communes pour les efforts consentis en faveur des commerçants. Sachez que je m’associe pleinement à ces initiatives et je suis même favorable à leur prolongation et leur renforcement, dans les limites des possibilités offertes par la Loi.

    Enfin, chers concitoyens, je resterai, durant tout mon mandat, très vigilent sur le budget de la Communauté de Communes et aux dépenses qui s’y rattachent.

    Aussi, pour toute question intéressant l’intercommunalité, vous pouvez me contacter au 06 34 90 08 07.

    Je vous renouvelle tous mes vœux de bonheur et d’espoir pour 2021.