Évolution des tarifs de collecte des ordures ménagères
Confrontée à une augmentation importante de ses charges du fait notamment de l’inflation, la Régie des déchets du Bassin de Marennes s’est vue contrainte d’augmenter les tarifs de sa redevance de 7% pour 2024, soit une augmentation d’environ 15 € pour un foyer de deux personnes.
Concrètement, pour la Régie des déchets du Bassin de Marennes, l’augmentation des charges s’élèvera à près de 300 000 € en 2024, après une première augmentation de 300 000 € en 2022.
En cause, l’augmentation des coûts de fonctionnement (+90 000 €) : fournitures, carburant et électricité, charges de personnel ; l’augmentation des coûts de traitement des déchets au Syndicat intercommunautaire du littoral (+ 82 000 €) ; l’augmentation de la Taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) (+11 000 €) ; et le traitement de gravats amiantés déposés illégalement en déchèterie (+90 000 €).
Limiter l’impact sur les foyers
Dans cette situation, la collectivité n’a pas eu d’autres choix que de répercuter ces augmentations sur le tarif de la redevance afin d’équilibrer son budget et d’éviter l’arrêt du service. Une augmentation de 15% était nécessaire, mais les élus ont fait le choix d’étaler cette hausse sur deux années, soit 7 % en 2024 et probablement 7 % en 2025, afin de ne pas trop impacter les ménages déjà fortement touchés par l’inflation.
Pour un foyer de 2 personnes (bac de 120 litres), cela représentera une augmentation de 14,70 €. Cette hausse inverse la tendance qui prévalait il n’y a encore pas si longtemps que cela, puisque les tarifs avaient connu une forte baisse en 2015, et une autre plus légère en 2019.
La Régie des déchets a ainsi réussi à protéger le plus longtemps possible les ménages de toute augmentation, mais le contexte économique a radicalement changé.
Continuer à trier
Jusqu’à récemment, plus on triait, plus on réduisait les coûts. Aujourd’hui, cela permet “seulement” de limiter leur augmentation, c’est pourquoi il ne faut pas réduire les efforts en la matière, sinon la facture augmentera d’autant.
En résumé : trier est primordial mais cela ne suffit pas. Il faut réduire la production de déchets. D’où l’intérêt du compostage, du réemploi, de la réduction du gaspillage, de la sobriété en matière de consommation. De son côté, la Régie des déchets a décidé de lancer une étude d’optimisation de son service, afin de trouver des marges de manœuvre pour l’avenir.
Retour en images sur 11 ans d’évolution des tarifs :
